La Nouvelle-Zélande est connue pour sa nature luxuriante, ses paysages à couper le souffle mais aussi pour ses animaux, dont de nombreux sont endémiques au pays.
A l’arrivée de l’homme sur les terres qui sont aujourd’hui la Nouvelle Zélande, les oiseaux étaient les maîtres des lieux présents dans les nombreuses forêts du pays.
Un bon nombre d’entre eux a aujourd’hui disparu mais la diversité et la particularité des espèces encore présentes aujourd’hui offre un bien joli aperçu de ce qu’il en était.
Les oiseaux de Nouvelle-Zélande
Commençons par les animaux les plus « célèbres » de Nouvelle-Zélande mais aussi ceux que l’on trouve (ou trouvait) le plus souvent.
En effet à l’origine la Nouvelle-Zélande n’étant peuplé que d’oiseaux, de poissons et mammifères marins, on trouve assez peu d’espèces terrestres originales dans le pays.
Les oiseaux sont en effet, la richesse de la faune néo-zélandaise.
Kiwi, animal emblématique de la Nouvell-Zélande
Le kiwi est l’oiseau emblématique du pays. Les habitants de la Nouvelle-Zélande sont même surnommés les kiwis en référence à cet oiseau si particulier qui ne peut pas voler. A l’origine le kiwi avait des ailes, mais celles-ci se sont réduites au cours de l’évolution pour n’être aujourd’hui plus que des moignons.
C’est un oiseau qui fait à peu près la taille d’une poule, il a un plumage brun et un long bec doté de narines qui lui permettent de trouver sa nourriture.
Il existes 5 espèces de kiwis :
- Brown Kiwi
- Great Spotted Kiwi
- Little Spotted Kiwi
- Rowi
- Tokoeka
Cet oiseau se fait très discret la plupart du temps et il est rare d’en voir en plein jour. Il vit surtout dans les forêts luxuriantes de Stewart Island et du sud de l’île du sud mais aussi dans d’autres régions du pays, comme le Northland ou le Coromandel, où il se fait toujours bien discret. Le jour, il reste à l’abri et c’est à la nuit tombée qu’il sort à la recherche de nourriture, insectes et larves entre autres.
Aujourd’hui, les chercheurs estiment qu’il reste environ 68 000 kiwis et la population est en déclin malgré les programmes de préservation mis en place par l’État néo-zélandais. On estime qu’à l’arrivée des premiers habitants sur le sol néo-zélandais, la population de kiwi avoisinée les 12 millions d’individus.
Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le kiwi, les endroits où il est possible de l’observer, rendez-vous sur notre article « Où voir des kiwis en Nouvelle-Zélande ?« .
Kakapo
Passons à un animal un peu différent puisqu’on va parler ici d’un perroquet, lui aussi endémique de la Nouvelle-Zélande, le kakapo. A l’image du kiwi, c’est un oiseau qui ne peut pas voler, le seul parmi les perroquets. S’il ne vole pas, c’est principalement à cause de son poids. En effet, le kakapo peut peser jusqu’à 4 kg environ, ce qui est trop lourd à porter dans les airs pour ses petites ailes.
Cependant, malgré les difficultés, les petites ailes permettent à ce perroquet de se déplacer autrement que sur la seule surface de la Terre en planant comme après s’être lancé en parachute.
Côté plumage, le kakapo est de couleur verte et jaune avec une espèce de cercle qui dessine sa tête et de petits yeux qui lui donne un air de hibou et qui explique son surnom de perroquet – hibou. Pour ce qui est de l’origine de son nom, il signifie perroquet de nuit en maori, ce qui lui va bien, puisqu’il vit principalement la nuit.
Le kakapo est un oiseau en grand danger d’extinction, qui est surveillé de près par le DOC (Department of Conservation) néo-zélandais. Dans les années 1970, les scientifiques pensent à l’extinction de l’espèce mais quelques individus sont finalement découverts. Aujourd’hui, on compte environ 240 individus qui sont tous répartis sur 3 îles où il n’y a aucun prédateur pour préserver au mieux l’espèce qui reste en danger.
Vous aurez donc compris qu’il est difficile de voir des kakapos au cours d’un voyage en Nouvelle-Zélande, mais ils méritent bien d’être cités.
Des oiseaux qui ne volent pas ?
Après le Kiwi et le Kakapo, cela fait déjà deux oiseaux qui ont perdu la capacité de voler en Nouvelle-Zélande ! L’explication se trouve dans l’histoire du pays, avant l’arrivée de homme sur le territoire.
Les oiseaux règnaient alors en maitres sur les îles néozélandaises se nourrissant de poissons et d’insectes présents en abondance jusqu’à l’arrivée des humains.
Au file des siècles certaines espèces d’oiseaux passant plus de temps à marcher sur le sol qu’à voler, ont perdu cette faculté et ont vu leurs ailes retrécirent voir disparaitre pour certains.
A l’arrivée des maoris puis des colons européens, de nouvelles éspèces furent ammené en Nouvelle-Zélande (de façon volontaire ou non), tout un tas de petits mammifères et rongeurs comme des rats, des furets , des chiens, des chats ou encore des opposums. Ces mammifères devinrent, à leur tour, les nouveaux maitres des lieux se proliférent sans jamais rencontrer de prédateurs.
Cette profilèration de certains de ces nuisibles entraina la disparition d’un grand nombre d’oiseaux sur le territoire néo-zélandais.
Aujourd’hui de nombreuses campagnes d’éradication de ces nuisibles sont mis en place avec plus ou moins de succès. Certaines zones, très contrôlées, sont considérées comme « Pest Free » (sans aucun nuisible) et sont devenues des lieux de vit pour ces espèces en danger.
Kea
Le Kea est un autre oiseau assez particulier puisque c’est le seul perroquet montagnard au monde. Cet oiseau a un plumage vert foncé et le dessous des ailes rouge-orangé, ce qui lui donne une bien belle allure lorsqu’on le voit voler au-dessus de nous au cœur des montagnes.
Le DOC (Department of Conservation) estime qu’il y a actuellement entre 3000 et 7000 individus. L’espèce est protégée depuis 1970.
Malgré son lieu de vie, plutôt isolé, le kea n’est généralement pas effrayé par l’homme et s’en approche même facilement, cherchant souvent de quoi manger ou de petits objets à chaparder. C’est pour cette raison qu’il est conseillé de ne pas laisser traîner d’objets à proximité des keas et déconseillé de leur donner à manger.
Ce perroquet fait partie des espèces endémiques de la Nouvelle Zélande et on le retrouve exclusivement dans les forêts montagneuses de l’île du sud, à Arthur’s Pass, dans le Mount Cook National Park ou dans les Fiordlands par exemple.
Pukeko
Le pukeko est un oiseau bien connu en Nouvelle-Zélande. Il est souvent considéré comme la poule néo-zélandaise bien que son apparence ne soit pas vraiment comparable. Le pukeko a de grandes pattes orangées, sa tête et son buste sont de couleur bleu foncé-violet et le reste est noir et il a un gros bec orangé.
Cet oiseau vit souvent en groupe et les œufs pondus par les femelles d’un même groupe sont rassemblés dans un même nid puis les petits sont “élevés” par tous les membres.
Voir des Pukeko en Nouvelle Zélande est très facile. Ils sont répartis un peu partout dans le pays, même s’ils sont plus nombreux sur l’île du nord ou la côte ouest de l’île du sud.
Takahē
Les oiseaux de Nouvelle-Zélande sont décidément bien particuliers et le takahē est lui aussi un oiseau qui ne peut pas voler. Il a une apparence qui est assez similaire à celle des pukekos avec un bec orangé et un plumage de couleur bleu foncé-vert. Néanmoins, le bec du takahē est plus grand que celui du pukeko, son plumage est plus clair avec des reflets turquoises et il est bien plus court sur patte.
Par ailleurs, contrairement aux pukeko que certains considèrent trop nombreux, le takahē est une espèce en danger et elle a même été considérée comme éteinte jusqu’à sa redécouverte à la fin des années 1940. Les raisons de sa quasi-disparition sont dans un premier temps la chasse pratiquée par les maoris avant l’arrivée des colons puis l’introduction de prédateurs tels que les furets, les rats ou les chats. Le “Takahē Recovery Program », mis en place par le gouvernement, a pour but de protéger l’espèce et de l’aider à se développer.
On compte aujourd’hui un peu plus de 200 oiseaux, qui sont répartis sur des îles néo-zélandaises où il n’y a pas de prédateurs et dans le Fiordland, sur l’île du sud.
Vous l’aurez compris, il sera donc assez difficile de voir des takahē au cours d’un voyage en Nouvelle-Zélande.
Weka
Le weka est un oiseau bien connu des néo-zélandais. Son allure est un peu semblable à celle du kiwi, il a un plumage marron-beige avec un assez long bec qui lui permet de chercher de la nourriture.
Comme le kiwi, il ne peut pas voler même s’il possède de petites ailes qui l’aident à grimper dans les arbres ou lors de conflits pour défendre son territoire auquel il tient particulièrement. Le weka est tellement territorial, qu’il peut parcourir des kilomètres pour revenir à son lieu d’origine s’il en a été déplacé.
En revanche, contrairement au kiwi, le weka vit le jour et n’est pas peureux, il n’hésitera donc pas à s’approcher s’il croise des humains.
En Nouvelle-Zélande, la relation au weka est assez ambivalente, les habitants appréciant globalement l’animal qui a un côté attachant, mais ne souhaitant pas toujours sa présence à proximité de leur lieu de vie, du fait des dégâts causés par celui-ci.
Actuellement le weka est une espèce protégée avec un programme de conservation dirigé par le DOC (Department of Conservation).
Pour le voir, on peut se rendre dans le nord de l’île du nord, vers la péninsule de Russell ou dans la région de Hawke’s Bay. Sur l’île du sud, il est présent dans le Abel Tasman National Park, au nord de l’île, mais aussi dans le Fiordland National Park, au sud de l’île. Il est aussi présent sur Chatham Island, une île néo-zélandaise à l’est du pays, dans l’Océan Pacifique. Sur cette île, il est autorisé de la chasser, sa présence pouvant être nuisible pour d’autres espèces.
Tui
Le tui est un très bel oiseau à l’allure reconnaissable et au chant caractéristique.
Son plumage est foncé, noir avec des nuances de bleu, de vert et une particularité qui est la présence de deux petites touffes de plumes blanches dans son cou.
C’est un oiseau qui se nourrit principalement du nectar des fleurs, ce qui fait qu’il a un rôle de pollinisateur important.
Contrairement à certains oiseaux néo-zélandais, le tui est présent dans tout le pays et on le voit et on l’entend facilement. C’est d’ailleurs souvent son chant que l’on entend d’abord qui nous fait lever les yeux pour le voir. Il se trouve dans les forêts natives mais aussi dans les parcs, plutôt à basse altitude.
Fan Tail
L’espèce de fantail présente en Nouvelle-Zélande est appelée New Zealand Fantail, celui-ci se trouvant uniquement dans ce pays. D’autres espèces de fantails sont présentes en Australie, dans les îles du Pacifique autour, en Inde et en Asie du sud-est.
Le New Zealand Fantail a plusieurs noms en Maori, pīwakawaka, tīwakawaka ou piwaiwaka.
Ce petit oiseau a un plumage gris foncé sur le dessus, un ventre orangé, un cou blanc avec une bande noire dessous. Et la particularité du fantail, qui fait qu’il est facilement reconnaissable, c’est sa jolie queue. Celle-ci est grise mais s’ouvre tel un éventail, blanc à l’intérieur. De quoi lui donner une bien jolie allure.
Contrairement à certains oiseaux, le fantail se rencontre facilement. Il n’est généralement pas peureux et peut rester à proximité des humains, allant de branche en branche, dans les forêts ou les vergers par exemple à la recherche de petits insectes à manger. On entend souvent son petit sifflement au détour d’une balade. En Nouvelle-Zélande, il est présent dans tout le pays, sur les deux îles principales ainsi que certaines petites îles comme Chatham Island.
Grâce à sa capacité de reproduction assez importante, le fantail n’est pas une espèce en danger et parvient à maintenir une population importante malgré les prédateurs qui s’attaquent aux œufs dans les nids.
Albatros
L’albatros est un majestueux oiseau marin, le plus grand au monde. En Nouvelle-Zélande, on compte quatorze espèces d’albatros, la plus connue étant certainement le Northern Royal Albatross.
Cette espèce est une des plus grandes, les oiseaux mesurant plus d’un mètre avec une envergure d’environ trois mètres. Son plumage est blanc avec un bec rose pale, des ailes noires sur le dessus et blanches à l’intérieur.
L’albatros pond un œuf vers le mois d’octobre et le couple couve à tour de rôle cet œuf pendant 11 semaines. Leur durée de vie est d’une quarantaine d’années, une des plus longues chez les oiseaux.
L’albatros passe la majeure partie de son temps en mer et revient sur la terre pour nidifier. Il se déplace sur un large périmètre dans les océans du sud. En Nouvelle-Zélande, il était présent sur Chatham Island mais son habitat a été détruit. On le trouve aujourd’hui sur Campbell Island et à Otago Peninsula, où il y a le Royal Albatross Centre qui propose des tours pour observer les oiseaux mais qui a aussi un programme de protection des albatros, l’espèce étant en danger d’extinction.
Gannets
Le gannet que l’on trouve en Nouvelle-Zélande est un oiseau appelé fou austral en français. Il est présent de Steep Point, sur la côte ouest australienne jusqu’à la région du Queensland en Australie et sur les deux îles principales de Nouvelle-Zélande.
C’est un grand oiseau dont le plumage est principalement blanc avec les extrémités des ailes noires et sa tête est une sorte de dégradé jaune clair. Le contour de ses yeux est d’un bleu turquoise et ses yeux sont également bleus. Ils ont un bec bleu-gris et leurs pattes sont gris foncé.
La nidification se déroule de juillet à février même si cette période peut changer en fonction des lieux où nichent les gannets.
En Nouvelle-Zélande, il existe deux lieux très connus pour voir les gannets. Le premier, non loin d’Auckland, est Muriwai sur la côte ouest. Ils sont ici visibles d’août à mars et une plateforme au-dessus de la falaise sur laquelle ils s’installent permet de les observer.
Le deuxième lieu est Cape Kidnappers, dans la région de Hawke’s Bay à l’est de l’île du nord. Pour se rendre à la falaise où se trouvent les gannets, le chemin à pied est assez long, il faut compter 19 km aller-retour. Depuis Clifton, le chemin se fait le long de la plage. Avant de se lancer, il faut être vigilant et regarder les heures de marée. En effet, en fonction du niveau de la mer, il n’est pas toujours possible de passer par la plage. En revanche, il existe des compagnies qui proposent des excursions en passant par les petites routes en hauteur qui ne sont pas autorisées aux visiteurs. En plus de l’observation des gannets, le lieu offre de magnifiques panoramas sur Hawke’s Bay.
Paradise shelduck
Le paradise shelduck, appelé tadorne de Nouvelle-Zélande en français est un oiseau dont la taille se situe entre celle d’un canard et une oie. Il existe un important dimorphisme entre les mâles et les femelles, le mâle ayant un plumage gris foncé avec une queue marron clair, l’intérieur des ailes blanc et une tête noire alors que la femelle a une plumage couleur noisette avec une tête et un cou blanc.
Ces animaux vivent en couple et sont partenaires pour la vie.
Pour la nidification, ils choisissent un lieu où ils reviendront chaque année.
C’est un oiseau endémique de Nouvelle-Zélande mais contrairement à beaucoup d’autres, il n’a pas souffert de l’arrivée des européens et à même plutôt bénéficié des modifications de l’environnement. Cependant, sa population a beaucoup baissé au XIXème à cause de la chasse trop intensive et une régulation a été mise en place afin de préserver l’espèce.
Aujourd’hui, il est toujours très présent dans le pays et il est possible d’en voir dans différents endroits, que ce soit dans les pâturages, les zones humides des 2 îles principales mais aussi sur certaines petites îles néo-zélandaises. Il n’est également pas rare d’en rencontrer dans les jardins publics auprès des plans d’eau.
Mouettes
Il existe deux espèces de mouette en Nouvelle-Zélande, la mouette de Buller et la mouette scopuline. Elles se ressemblent en apparence avec un plumage blanc-gris mais la première à le bec et les pattes foncées alors que la seconde à le bec, les pattes et le contour des yeux rouge.
La mouette de Buller est une espèce endémique de Nouvelle-Zélande, qui est considérée en danger d’extinction, sa population continuant de diminuer. Elle est présente majoritairement sur l’île du sud même si on la retrouve depuis quelque temps en petit nombre sur l’île du nord près du lac Rotorua.
La mouette scopuline est présente en grand nombre à travers tout le pays, sur les côtes mais aussi aux abords du lac Rotorua.
Il est très fréquent de croiser des mouettes scopuline en se promenant sur les côtes, d’autant plus en présence de nourriture. Elles sont à l’affût et n’hésitent pas à chiper les sandwichs et pique nique lorsqu’elles en ont l’occasion.
Goéland
L’espèce de goéland présente sur les côtes néo-zélandaises est le goéland dominicain, appelé Kelp gull ou black backed gull en anglais. Cette espèce est présente uniquement dans l’hémisphère sud, en Nouvelle-Zélande, mais aussi en Australie, en Amérique du sud ou en Afrique du sud.
Cet oiseau au plumage blanc et noir et au bec jaune se trouve sur une grande partie des côtes néo-zélandaises. Dans les ports, il est lui aussi friand des victuailles qui pourraient être laissées par les humains.
Présent en grand nombre, les goélands sont parfois considérés comme néfastes en Nouvelle-Zélande du fait de certains dégâts qu’ils causent, des attaques dans les élevages de moutons notamment.
Le goéland n’est donc pas l’oiseau le plus intéressant et original en Nouvelle-Zélande mais on le rencontre très souvent sur les plages et dans les ports et il fait partie du paysage.
Les Manchots de Noouvelle-Zélande
Treize des dix-huit espèces de manchots présentes sur la planète vivent en Nouvelle-Zélande. Ces animaux se trouvent sur l’île du sud, sur Stewart Island et sur certaines îles néo-zélandaises du Pacifique comme les îles Antipodes, les îles Bounty ou les îles de Chatham et Pitt. Nous présentons ici les trois principales espèces.
Manchot, Pingouin, quelles différences ?
Il est très courant de confondre les manchots et les pingouin, pourtant ces deux espèces n’ont rien à voir.
La confusion vient de la traduction du mot « Manchto » qui en anglais se dit « Penguin », tout comme le mot « Pingouin » qui se traduit par… « Penguin ».
Le pingouin est un oiseau (qui vole) et se trouve exclusivement sur l’hémisphère Nord quant au manchot, on le trouve exclusivement sur l’hémisphère Sud.
Fiordland Penguin
Cette espèce de gorfou est assez rare ce qui fait que les informations la concernant sont assez restreintes.
En français, le Fiordland penguin est appelé gorfou du Fiordland et en maori il est dénommé Tawaki. On le trouve sur la côte sud-ouest de l’île du sud et sur Stewart Island en Nouvelle-Zélande.
Ce petit gorfou du Fiordland mesure une cinquantaine de centimètres, il a un plumage noir sur le dos et blanc sur le ventre et il a une bande jaune au dessus de chaque oeil qui part vers l’arrière en une petit aigrette.
On estime sa population entre 2500 et 3000 couples mais le chiffre reste approximatif car c’est un oiseau qui niche dans des zones difficiles d’accès. Le tawaki pond 2 œufs à quelques jours d’écart puis le couve pendant une trentaine de jours. Seulement un des deux œufs donnera lieu à la naissance d’un petit. La nidification se déroule de juillet à novembre, période à laquelle il est donc plus probable d’en voir.
Cependant, en allant dans les zones où se trouve le Fiordland penguin, il convient d’être vigilant car c’est un animal très timide et la présence humaine peut perturber la nidification. Par ailleurs, il est fortement déconseillé de se promener dans ces zones avec un chien, celui-ci étant un sérieux prédateur qui peut disséminer une colonie de tawaki. Le Fiordland penguin est une espèce menacée classée comme vulnérable. Sa population est en déclin depuis les années 1950.
Yellow Eyed Penguin
Ce petit manchot est nommé hoiho en maori et manchot antipode en français. Il a un plumage noir sur le dos et blanc sur le ventre, il a la tête jaune pale avec les yeux jaunes et un bandeau jaune autour des yeux. Il mesure entre 65 et 75 centimètres.
Le yellow eyed penguin est une espèce endémique de Nouvelle-Zélande. Il vit sur la côte est de l’île du sud, dans la région des Catlins, sur Otago Peninsula mais aussi sur Stewart Island, Campbell Island et Auckland Island. Il établit son habitat dans les hautes végétations bordant les côtes et vit en couple, à part des autres manchots. Comme pour le Fiordland penguin, deux œufs sont pondus et couvés par le couple pendant une quarantaine de jours.
Considérée comme espèce en danger d’extinction, la population de hoiho sur l’île du sud est celle la plus en déclin. Un programme de restauration de l’espèce a été mis en place avec le DOC (Department of Conservation) néo-zélandais.
Blue Penguin ou Little Penguin
Ce petit manchot porte bien son nom puisque c’est l’espèce de manchot la plus petite qui existe. En français il est appelé manchot pygmée et en maori, kororā. Il mesure environ 35 centimètres, est doté d’un plumage bleu argenté sur le dos, la tête et les ailes et blanc sur le ventre et il a les yeux bleu-gris.
Le kororā est présent dans plusieurs pays dont l’Australie notamment en Tasmanie. En Nouvelle-Zélande, on le trouve sur l’île du sud, vers Oamaru par exemple, mais aussi sur l’île du nord où il est souvent vue vers la baie de Wellington. Cependant, il a aujourd’hui tendance à se déplacer vers les zones plus tranquilles, sur Chatham Island ou Stewart Island notamment.
Pour observer les blue penguins, il faut être patient et se faire discret. Ils sortent à la tombée de la nuit, pour aller à la mer chercher à manger puis reviennent sur la terre ferme dans la nuit pour éviter d’être repérés par les prédateurs.
Contrairement aux deux espèces précédentes, le blue penguin n’est pas en danger même si on observe un léger déclin de sa population dû à l’augmentation de la présence des prédateurs.
Malgré son statut, le little penguin est protégé par Wildlife Act en Nouvelle-Zélande. On estime aujourd’hui qu’il y a entre 25000 et 50000 manchots pygmés en Nouvelle-Zélande.
Les animaux marins en Nouvelle-Zélande
Les mammifères marins sont très nombreux dans les eaux néo-zélanaises. On toruve de nombreuses espèces de dauphins, baleines ou orques.
Dusky dolphin
En français, il est nommé dauphin obscur et ceci s’explique par la couleur foncée, noire ou bleue d’une grande partie de son dos, ses nageoires et sa queue. Pour le reste de son corpts, il a une grande bande gris clair qui part de sa tête jusqu’à sa queue et a le ventre blanc. Le dusky dolphin n’a pas un rostre (nez) très développé. Il mesure entre 1 mètre 70 et 2 mètres 10.
Les dusky dolphins vivent en groupe plus ou moins nombreux, allant de quelques individus jusqu’à 1000 dauphins. L’estimation de la population totale de ces dauphins n’est pas simple mais en Nouvelle-Zélande, ils sont probablement entre 12000 et 20000. Cette espèce de dauphins n’est pas menacée d’extinction mais reste confrontée à la pêche intensive dont les bateaux piègent régulièrement des dauphins par erreur dans leurs filets.
Le dauphin obscur se trouve principalement près des côtes dans l’hémisphère sud. En Nouvelle-Zélande, il est possible d’en apercevoir au sud de East Cape, sur l’île du nord, à Kaikoura et dans le Marlborough Sound, au nord-est de l’île du sud.
Dauphin d’Hector/Maui
Le dauphin d’Hector est la seule espèce de dauphin endémique de Nouvelle-Zélande. C’est la plus petite espèce de dauphin avec une taille comprise entre 1 mètre 20 et 1 mètre 60. Le dauphin d’Hector a le dos gris clair, le ventre blanc, les flancs et l’aileron dorsal noir. Cet aileron a également la particularité d’être arrondi. Par ailleurs, contrairement à la plupart des dauphins, celui-ci a un rostre plutôt court.
Le Maui dolphin est une sous-espèce du Hector’s dolphin. Il est physiquement très semblable au premier.
Ces deux espèces de dauphins vivent dans différentes zones de Nouvelle-Zélande. Le dauphin d’Hector se trouve lui sur les côtes de l’île du sud, notamment au large de Akaro, excepté la partie sud ouest (fiordland). Le dauphin Maui reste lui sur la côte ouest de l’île du nord, du Taranaki jusqu’au Cape Reinga. Ces dauphins ne s’éloignent pas des côtes et on les retrouve à quelques kilomètres au maximum.
Le Hector’s dolphin et le Maui dolphin sont tous les deux en danger d’extinction. Le Maui dolphin est même en danger critique d’extinction. On estime qu’il y a autour de 15000 dauphins d’Hector et seulement une cinquantaine de Maui dolphins. La plus grande menace pour ces dauphins est la pêche avec les filets qui capturent par erreur ces animaux. Il y a aussi la contamination avec la toxoplasmose ou la brucellose mais également le tourisme et les modifications de l’environnement.
Depuis 2008, le “Threat Management Plan for Hector’s and Māui dolphin” travaille sur les différentes causes qui nuisent aux dauphins et met en place des moyens qui ont pour but de préserver ces 2 espèces.
Bottlenose dolphin
En français, il est appelé grand dauphin. C’est une espèce de dauphin que l’on trouve un peu partout sur la planète si ce n’est dans les zones arctique et antarctique.
C’est l’espèce de dauphin la plus connue du fait de son utilisation dans les spectacles des delphinariums ou au cinéma par exemple.
Contrairement au dauphin d’Hector, le bottlenose dolphin est une des espèces de dauphins les plus grands et mesure de 2 à 4 mètres. Il est gris sur le dos et blanc sur le ventre. C’est un dauphin qui est très sociable, il vit en groupe de quelques individus à une vingtaine.
En Nouvelle-Zélande, il est possible d’observer ces dauphins sur la majeure partie des côtes mais on en trouve d’autant plus dans le nord, sur la côte est, de Doubtless Bay à Tauranga ; dans l’île du sud à Marlborough Sound et dans le Fiordland.
Common dolphin
Le dauphin commun est réparti en 3 sous-espèces, dont le short beaked common dolphin (dauphin commun à bec court), que l’on trouve sur les côtes néo-zélandaises.
Ce dauphin a le dos de couleur gris bleuté ou violacé ou plus foncé tirant vers le noir. Il a le ventre et les flancs blanc et l’arrière gris clair. Il mesure de 1 mètre 80 à 2 mètres 60.
Les dauphins de cette espèce vivent eux aussi en groupe, qui peut aller pour eux jusqu’à une cinquantaine d’individus
Aujourd’hui le dauphin commun n’est pas une espèce menacée mais son environnement est menacé, en partie du fait de la pêche, les dauphins se retrouvant pris au piège dans les filets, comme les autres espèces de dauphins citées.
En Nouvelle-Zélande, on le trouve principalement près des côtes de l’île du nord, dans le Golfe de Hauraki et dans le Northland.
Otarie néo-zélandaises
L’espèce d’otarie présente en Nouvelle-Zélande est nommée New Zealand fur seal par les kiwis, bien que ce soit la même espèce que celle que l’on trouve en Australie. En maori, ces otaries sont appelées kekeno. Elles ont un pelage gris-brun sur le dos et un peu plus clair sur le ventre et un petit nez pointu entouré de moustaches.
Les otaries de Nouvelle-Zélande ont été proches de l’extinction au XIXème siècle, à cause de la chasse dont les récents habitants du pays étaient friands. Depuis 1973, l’espèce est protégée mais n’est plus en danger et sa population continue de s’accroître avec plus de 200000 individus.
Les kekeno sont présentes sur une bonne partie des côtes néo-zélandaises, on peut voir des colonies vers Cape Palliser, au sud de l’île du nord par exemple comme sur la Péninsule d’Otago au sud de l’île du sud. Ce sont des animaux qui vivent en colonies, que l’on trouve sur les rochers qui bordent la mer. Ils peuvent ainsi facilement plonger dans la mer pour pêcher des poissons pour se sustenter. Les otaries sont de très bonnes nageuses et peuvent rester plusieurs minutes sous l’eau.
Lion de mer de Nouvelle-Zélande
L’espèce de lions de mer qui vit en Nouvelle-Zélande est endémique au pays. On la trouve sur Campbell Island et Auckland Island mais aussi sur Stewart Island et sur la côte sud-est de l’île du sud de Nouvelle-Zélande. Contrairement aux otaries, les sea lions se posent sur le sable des plages plutôt que sur les rochers. Et contrairement à l’otarie c’est une espèce rare, en danger, avec environ 12000 individus.
Le nom anglais du lion de mer est New Zealand Sea Lion et son nom maori est whakahao. Leur pelage est brun foncé à la naissance puis devient gris-brun foncé avec des taches claires sur le dessus de la tête. Les mâles ont une sorte de crinière marron foncé autour du cou. Les lions de mer sont les plus grands animaux de Nouvelle-Zélande et n’aiment pas être dérangés. Il convient donc d’être prudent et de ne pas s’approcher d’eux. Il y a d’ailleurs des panneaux d’informations avec les précautions à prendre à l’entrée des plages où il est possible d’en voir.
Les baleines à voir en Nouvelle-Zélande
En Nouvelle-Zélande, les excursions en bateau pour aller observer les baleines sont prisées, principalement dans la région de Kaikoura mais également près d’Auckland, dans le Golfe de Hauraki.
Plusieurs espèces de cétacés sont présentes dans les eaux néo-zélandaises. On trouve ainsi le cachalot, la baleine à bosse, la baleine bleue ou encore la baleine franche australe. Ici, nous évoquerons le cachalot et la Bryde’s whale.
Cachalot ou grand cachalot
Le cachalot, appelé sperm whale en anglais fait partie des cétacés à dents. Il est présent dans les différents océans de la planète même s’il évite les eaux trop froides. En Nouvelle-Zélande, on le trouve au large de Kaikoura, sur la côte est de l’île du sud. La taille de ce géant des mers est impressionnante, les mâles mesurant en moyenne 16 mètres pour une quarantaine de tonnes et les femelles mesurant une dizaine de mètres pour 14 tonnes.
Comme on a pu le voir pour les dauphins, le cachalot vit en groupe, appelé “pod”, d’une vingtaine d’individus à une quarantaine, constitués des femelles et des petits, les mâles constituant des groupes de leur côté.
Ils passent une grande partie de leur temps à chasser, en plongeant parfois en profondeur, jusqu’à près de 2000 mètres, se nourrissant entre autres de calmar.
Il est plutôt facile de voir des cachalots en Nouvelle-Zélande. Une compagnie propose des excursions depuis Kaikoura tout au long de l’année. Par ailleurs, vers les mois de juin-juillet, il est probable de voir également des baleines à bosse, celles-ci migrant à cette période de l’année.
Bryde’s whale
Appelée rorqual de Bryde en français, cette espèce de baleine est présente dans les océans Pacifique, Indien et Atlantique. Ce rorqual a une taille moyenne de 13 mètres et les femelles sont légèrement plus grandes que les mâles, contrairement au cachalot dont le dimorphisme entre mâle et femelle est important. Les Bryde’s whales sont de couleur noir ou gris foncé sur le dos et clair sur le ventre.
En Nouvelle-Zélande, ces baleines sont présentes principalement dans le nord, côté Pacifique et plus spécifiquement dans le Golfe de Hauraki, près d’Auckland, où des excursions pour aller les observer sont proposées.
Orque
L’orque est le dernier cétacé dont nous allons parler ici. C’est un animal reconnaissable avec le dos noir, le ventre blanc et des taches blanches caractéristiques, au dessus de l’oeil et sur le flanc. Il existe une petite différence de taille entre mâle et femelle, les premiers mesurant entre 6 et 9 mètres et les secondes entre 5 et 7 mètres.
A l’instar du cachalot, l’orque est un super prédateur dans le monde marin, il est au sommet de la chaîne alimentaire. Il se nourrit de nombreux poissons, manchots ou encore otaries et baleineaux. Il y a différents types d’orques même s’il n’a pas été clairement établi de sous-espèce, la plupart vivant en pods plus ou moins grand qui restent ensemble à vie.
L’orque est considéré comme étant le mammifère vivant dans le plus d’endroits sur la planète après l’Homme. Cependant, aujourd’hui on le retrouve principalement dans les océans arctique et austral, dans les eaux froides. En Nouvelle-Zélande, on le retrouve un peu partout autour du pays et des pods sont régulièrement vus dans la baie d’Auckland ou celle de Wellington.
Il est difficile de connaître le nombre exact d’individus dans le monde, ce qui fait que le statut de cette espèce n’est pas connu. En Nouvelle-Zélande, le DOC (Department of Conservation) estime qu’il y a 150-200 orques dans les eaux néo-zélandaises. La circulation des bateaux ainsi que la pollution marine sont aujourd’hui les causes principales de perturbation des orques et ce qui menace leur avenir.
Les animaux terrestres de Nouvelle-Zélande
Hormis des insectes et des « lézards », la Nouvelle-Zélande ne comptait, à l’origine, aucun mammifère terrestre. Certains ont, cependant, colonisés tout le pays et sont mêmes devenus des nuisibles.
Alpagas
Ce n’est certainement pas l’animal auquel on pense en premier lorsqu’on parle de la Nouvelle-Zélande et pourtant ce n’est pas rare de tomber sur des alpagas un peu partout dans le pays.
Cet animal, originaire du Pérou est aussi présent dans de nombreux pays d’Amérique du sud. Aujourd’hui, on trouve des alpagas en Nouvelle-Zélande, comme dans de nombreux pays d’Europe. Ils ont été emmenés dans ces pays principalement pour l’élevage pour leur laine réputée, dont on fait des vêtements bien chaud pour les froides journées d’hiver.
Il n’y a pas d’endroit spécifique pour en voir en Nouvelle-Zélande, mais il est possible d’en croiser dans un champ au détour d’un chemin de campagne.
Possums
Le possum, ou opossum, est l’ennemi numéro un de la Nouvelle-Zélande. Contrairement à un grand nombre des oiseaux dont nous avons parlé, le possum n’est pas originaire de Nouvelle-Zélande mais a été introduit d’Australie par les colons européens en 1837, dans le but d’en faire des élevages pour sa fourrure. Malheureusement, n’ayant pas de prédateur, les possums se sont très vite reproduits, devenant pour la Nouvelle-Zélande une importante nuisance.
En effet, les possums sont friands des jeunes pousses de végétation et détruisent certaines zones forestières, de même qu’ils s’attaquent aux nids et aux animaux endémiques de Nouvelle-Zélande qui n’ont pas les armes pour se défendre, n’ayant pas connu de prédateurs terrestres auparavant.
Le possum a été déclaré comme nuisible à la moitié du XXème siècle et fait aujourd’hui partie des animaux dont le pays veut se débarrasser. Le gouvernement a lancé un plan “Nouvelle-Zélande sans prédateurs d’ici 2050”, celui-ci ayant pour but d’éliminer les possums mais aussi les rats et les hermines.
Par ailleurs, la “chasse” au possum est une activité plutôt soutenue par le gouvernement et c’est pour cette raison que l’on voit souvent des possums morts sur le bord des routes.
En ce qui concerne son apparence, c’est un petit marsupial qui a environ la taille d’un petit chat, il a le pelage gris sur le dos et beige sur le ventre, il a de grands yeux et de grandes oreilles rondes.
Vous l’aurez compris, voir des possums en Nouvelle-Zélande est donc chose facile mais ce n’est pas forcément une chose appréciée, question de point de vue. Toujours est-il qu’il est fort probable d’en voir lors d’un voyage en Nouvelle-Zélande, l’animal n’étant pas vraiment craintif. Il sort souvent la nuit et il est possible d’en voir dans la nature comme en ville.
Weta géant
Le weta géant est un insecte endémique de la Nouvelle-Zélande qui est présent dans cette région du monde depuis environ 190 millions d’années, ce qui veut dire qu’ils vivaient déjà à l’époque des dinosaures. Son nom en Maori signifie “Dieu des choses laides”. Il vit dans la forêt, les arbres ou dans les grottes principalement.
A ce jour, c’est le plus gros et le plus lourd insecte présent sur Terre. En réalité, il y a plusieurs espèces de weta géants, bien que les scientifiques ne soient pas tous d’accord sur la classification de ceux-ci. Le weta géant est un cousin éloigné des sauterelles. Son corps peut mesurer jusqu’à 10 cm et le plus gros spécimen pesait 75 grammes.
Si le weta est si grand c’est dû à ce qui est appelé le gigantisme insulaire. L’insecte ayant pour lieu de vie une île et n’ayant pas de prédateur, il grandit et grossit rapidement au cours de l’évolution de l’espèce.
L’espèce de weta géant la plus imposante n’est visible aujourd’hui que sur la petite île de Little Barrier, au nord du Golfe de Hauraki au nord d’Auckland après avoir été éliminée petit à petit du reste de la Nouvelle-Zélande, à cause de l’arrivée des Hommes et de certains mammifères. D’autres espèces de weta sont encore présentes dans certaines régions du pays.
Le weta est toujours menacé par les activités humaines et certains animaux et il fait l’objet d’un programme de protection par le DOC (Department of Conservation) qui déplace certains individus vers des lieux préservés des prédateurs, souvent de petites îles. Il n’est donc pas facile de voir des weta géants. Certaines espèces sont plus présentes dans le pays mais il reste plutôt rare d’en voir.
Tuatara
Cet animal très singulier est endémique de la Nouvelle-Zélande. Son nom signifie “pointes sur le dos” en maori. Le tuatara a une signification très importante pour les maoris qui le considère comme “taonga” c’est-à-dire “trésor particulier”.
Au niveau de la classification des animaux, le tuatara est unique. En effet, il ressemble à un lézard mais ne fait pas partie de cette famille. C’est une sorte de mélange entre oiseau, reptile et mammifère qui vivait déjà il y a 200 millions d’années, époques où il y avait d’autres espèces de la même famille mais aussi encore beaucoup de dinosaures. Depuis cette époque le tuatara a très peu évolué, ce qui ajoute à sa singularité et ce qui explique aussi le grand intérêt que lui portent les scientifiques.
Le tuatara est un animal nocturne, il a un troisième œil sur le dessus de la tête, il peut retenir sa respiration pendant une heure, résister au froid et il a une longue durée de vie, pouvant vivre jusqu’à un âge proche de cent ans.
Malheureusement, comme de nombreuses espèces endémiques de la Nouvelle-Zélande, cet animal qui vivait sur tout le territoire néo-zélandais n’est plus présent que sur une trentaine d’îles et fait l’objet d’un plan de protection.
Au-delà des prédateurs et de la destruction de son habitat, le tuatara pourrait ne plus pouvoir se reproduire aussi facilement avec le réchauffement climatique. Le sexe des petits tuatara dépend en partie de la température autour des oeufs et avec le réchauffement climatique, le risque est de se retrouver avec un nombre trop important de males comparé aux femelles.
Le tuatara n’est pas un animal que l’on peut voir facilement. Il est présent sur de petites îles du nord-est de l’île du nord et sur certaines îles des Marlborough Sounds à l’extrême nord de l’île du sud.
Moutons
Lorsqu’on parle de Nouvelle-Zélande, on imagine souvent des étendues de prairies vertes avec plein de moutons tranquillement en train de manger de l’herbe fraîche. Et, c’est une réalité, il y a beaucoup de moutons au pays au long nuage blanc, autour de 70 millions au début des années 1980 mais “seulement” 27 millions aujourd’hui.
L’élevage a commencé dans les années 1850, un bon moment après la première introduction du mouton en 1773 par James Cook.
Le mouton en Nouvelle-Zélande est élevé pour sa viande mais aussi pour sa laine. Les côtelettes ou gigot d’agneau de 7 heures sont des plats fort appréciés, un peu comme notre poulet rôti du dimanche midi.
Contrairement à certaines espèces précieuses et protégées, le mouton est vu tout à fait différemment mais reste un animal symbolique, important dans le pays.
Pour en voir, il suffit de déambuler un peu partout en Nouvelle-Zélande et il est fort probable de tomber sur des troupeaux de moutons sur une jolie colline toute verte ou même sur la route, les troupeaux étant régulièrement déplacés.
J’éspère que cet article sur les animaux de Nouvelle-Zélande vous aura plu. Bien sûr il est possible de voir davantage d’animaux en Nouvelle-Zélande comme des cerfs par exemple, nous ne vous avons présenté ici que les plus « incontournables ».
Les animaux disparus de Nouvelle-Zélande
Terminons cet article sur les animaux de Nouvelle-Zélande par deux espèces, aujourd’hui disparues, mais qui sucite beaucoup d’intérêts. En visitant les nombreux musées du pays consacrés à l’histoire de celui-ci, vous ne manquerez pas d’entendre parlé de ces deux animaux.
Le Moa
Le premier animal dont nous parlerons est le Moa. Ce nom ne vous dit certainement rien puisque cet animal n’a vécu qu’en Nouvelle-Zélande. Le Moa était une sorte de (très) grosse autruche pouvant mesurer près de 3,6m de hauteur et peser 250kg.
Le Moa serait arrivé en Nouvelle-Zélande il y a 80 millions d’années, quand le pays n’était alors pas encore une île. Au file du temps, comme le Kiwi et bien d’autres espèces, le Moa, faute de prédateur, à perdu la capacité à voler.
L’extinction des Moas daterait du XVe siècle, il y a environ 600 ans. Leur extinction coinciderait avec l’arrivée des Maoris sur le sol néo-zélandais.
Même si les causes de la disparition des Moas ne sont pas connues avec précision, on sait que les Maoris chassaient le Moa pour sa viande, pour ses plumes et ses os. Ils mangeaient également les oeufs.
L’arrivée de colons quelques siècles plus tard mis un terme à l’existance du Moa.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le Moa, n’hésitez pas à jeter un oeil à l’article de Science.org.
L’aigle de Haast
Notre seconde espèce est tout aussi impressionnante que la première si ce n’est plus. L’aigle de Haast est considéré comme le plus grand oiseau du proie du monde. Il pouvait mesurer jusqu’à 3 mètres d’envergure et peser plus de 15 kg.
C’était l’un des plus grands prédateurs de Nouvelle-Zélande avant l’arrivée des humains. L’aigle de Haast pouvait chasser des proies de plus de 250 kg. L’une de ses proies favorites était d’ailleur le Moa.
Sa disparition, elle aussi, coincide avec l’arrivée des humains en Nouvelle-Zélande. La disparition du Moa et l’introduction de nouveaux prédateurs auraient causés son extinction.
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